Paru le 14 mars 2016

 

25 euros

303 pages

135 x 215 mm

ISBN 979-10-90129-16-0

ISSN 2264-0665

 

Collection « Figures militantes »

 

 

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Amédée Dunois

De Clamecy à Bergen-Belsen

 

Jean-Marie Catonné

 

 

 

De L’Humanité de Jaurès au Populaire de Léon Blum, la vie d’Amédée Dunois (1878-1945) est indissociable de l’idéal socialiste pour lequel il sacrifia sa vie en entrant en résistance dès juillet 1940. La retracer, c’est parcourir cinquante années de l’histoire du socialisme, retrouver les grandes heures et les fractures d’un parti plus que centenaire, le plus vieux aujourd’hui à exercer encore le pouvoir.

De son passé anarchiste jusqu’au congrès d’Amsterdam où il rompt avec les illusions de sa jeunesse, du syndicalisme révolutionnaire à son adhésion à la SFIO, de l’assassinat de Jean Jaurès, attablé à ses côtés, à son refus de l’Union sacrée, il est peu d’événements touchant le socialisme, dont il fut un des penseurs, auxquels il n’ait été mêlé.

Rédacteur en chef de L’Humanité au moment du congrès de Tours, il joue un rôle déterminant dans la conversion de la majorité socialiste au communisme. Délégué du PCF à Moscou après la mort de Lénine, il est confronté à la lutte qui oppose Trotski, qu’il a connu à Paris, à la troïka Zinoviev-Kamenev-Staline. Il reviendra désabusé de Russie, sans être exclu ni démissionner, faisant le choix de l’opposition interne.

Les années 1930 le voient revenir à la « vieille maison » et devenir une des grandes plumes du Populaire. Dénonçant les accords de Munich comme une capitulation et le pacifisme défaitiste d’une majorité de socialistes qui s’apprêtent à voter les pleins pouvoirs à Pétain, il est à l’origine du Comité d’action socialiste clandestin et de la poignée de socialistes résistants qui, dans la foulée du Conseil national de la résistance, reconstruisent le parti. Un destin auquel il manquait peu de choses – qu’Amédée Dunois revienne de déportation – pour échapper à l’oubli dont il est aujourd’hui victime.

 

 

 

Jean-Marie Catonné est l’auteur de quatre romans dont Portraits volés (Pocket, 2004) sur le trafic des œuvres d’art durant l’Occupation, et de plusieurs biographies dont Romain Gary, de Wilno à la rue du Bac (Actes Sud, 2010).

Jean-Marie Catonné est l’un des petits-fils d’Amédée Dunois.

 

 

 

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